Domotique, maison connectée, maison intelligente, maison sécurisée, smart home, immotique, immeuble intelligent, Smart building, Safe building…comment se retrouver dans ce labyrinthe où l’informatique, la technique, les télécommunications et l’humain sécurisent la vie des individus !
La Domotique pour la tranquillité de vie
La domotique en rendant la maison « intelligente » permet de connecter chaque pièce de la maison, mais aussi de la sécuriser, tout en augmentant le confort et en veillant à la consommation d'énergie ; pour cela, elle s’appuie sur les techniques relatives au contrôle, à la programmation et l’automatisation. Elle permet de programmer la plupart des appareils et dispositifs électriques, depuis l’éclairage et le chauffage (en fonction d’horaires fixés/évolutifs) jusqu’aux équipements audiovisuels et électroménagers, en passant par l’ouverture des fenêtres, des volets roulants et du portail, sans oublier la température de l’aquarium, la gestion des systèmes d’alarme, de préventions incendie, ou encore la température de la cave, l’arrosage des plantes et l’allumage du four de cuisson. Grâce à un smartphone ou une tablette, le système permet d’interagir, à distance ou sur place, avec ou sans fil, avec tous les appareils de la maison intégrés au sein du réseau. Chaque appareil peut communiquer sur son état de fonctionnement avec une centrale de commande/box (« cerveau » actif/réactif en temps réel du système).
La domotique sans fil contribue au succès grâce à une pose ultra rapide. La domotique CPL utilise les prises de courant du domicile pour transmettre les informations. La domotique câblée est plus fiable encore grâce à son insensibilité face aux perturbations électromagnétiques. Pour assurer les échanges uni/bidirectionnels des données, différents protocoles (radio/sans fil ou filaires) sont utilisables en fonction de la topologie des lieux (murs, distances, ...), des supports empruntés, des débits et de la sécurité de transmission. Pour les supports radio, les protocoles courants sont : Z-wave (868 MHz, très utilisé, réseau maillé, cryptage, …), ZigBee (2,4Ghz, 100 m, faible consommation énergétique, simple), Wifi (2,4 Ghz, universel, transfert important et rapide de données, norme IEE 802.11), Bluetooth 5 (2,4GHz, standard de transfert de données, faible bande passante, petite quantité de données à courte distance, majorité des appareils actuels) et le plus ancien, non sécurisé, se résumant à la fréquence 433 MHz. Pour les supports filaires, plusieurs protocoles existent : KNX (standard ouvert et normalisé pour la domotique et la gestion technique du bâtiment), GCE Electronics, SCS de Legrand. Les objets connectés (IoT – Internet Of Things) inhérents aux équipements actifs, profitant des réseaux IP, dynamisent la domotique (rapidité d’installation, de paramétrage et évolutions possibles).
La sécurité intelligente dans la domotique
La domotique permet de gérer la sécurité des habitations, de ses occupants et des biens en contrôlant les alarmes, les accès (biométrie, reconnaissance vocale, carte magnétique), les digicodes, les interphones, les détecteurs de mouvements et les dispositifs anti-incendie et inondations. Elle a pour avantage de faciliter le quotidien des personnes dépendantes et/ou dont la mobilité est réduite et permet d’assurer leur sécurité au moyen de systèmes de détection.
En fonction des besoins, la domotique sécurité offre la possibilité de changements évolutifs en ajoutant des appareils connectés, une centrale d’alarme ou des caméras. Les systèmes de sécurité intelligents comprennent des caméras de surveillance (IP, augmentées, ...), des capteurs/effecteurs (détecteurs de mouvement, des changements de température ou de fumée), des dispositifs/alarmes anti-intrusion (sirène, projecteur, nuages, …) et des dispositifs de santé intelligents. Pour renforcer cette sécurité, des serrures intelligentes (verrouiller/déverrouiller à distance, accès temporaires à des invités, alerte chaque fois que la porte est ouverte) sont pratiques. En détectant les activités suspectes, ces systèmes peuvent alerter les responsables sur leurs appareils mobiles et peuvent être connectés à un service de sécurité professionnel pour une surveillance 24h/24 (vidéosurveillance, lever de doute, intervention).
Mais il existe également des systèmes de sécurité techniques qui préviennent en cas de fuite d’eau, de gaz, de fumée, de coupure de courant et de dysfonctionnement technique grave. De nombreux équipements intelligents peuvent coopérer automatiquement et rapidement en fonction des informations recueillies, des risques encourus et des objectifs attendus.
La maison sécurisée
L’expression « maison sécurisée » fait souvent référence à un service offert par des prestataires traditionnels ou nouveaux dans le domaine de la sécurité, pouvant même s’associer à des sociétés d’assistance pour élargir le panel des services offerts. L’insécurité croissante, due aux vols et agressions, et l’accompagnement santé des personnes ont conduit à élaborer des offres adaptées aux besoins actuels, à savoir bénéficier d’une sécurité 24h24 du domicile. Ce service repose sur un système de surveillance à distance qui utilise une ou plusieurs caméra WiFi, des alarmes, des capteurs de mouvement, des détecteurs d’ouverture et un réseau de communication pour surveiller en temps réel la maison. Une centrale de sécurité (ou box domotique), reliée à Internet en mode filaire et/ou radio (carte SIM), supervise une gamme étendue de dispositifs de sécurité et donne la possibilité de réagir promptement en cas de besoin. En cas d'incident, d'intrusion ou d'anomalie au sein de la maison, le bénéficiaire du contrat reçoit immédiatement un signalement sur le téléphone via l'application radio (notifications push, appels ou SMS). L'installation des équipements peut être faite par le prestataire qui peut offrir un service clé en mains. Dotée d’une batterie et d’une connexion 4G/5G, la centrale de sécurité sera toujours opérationnelle, même en cas de coupure internet ou de courant.
La domotique et l’immotique (domotique à grande échelle) existent depuis plusieurs années. La miniaturisation des équipements, la puissance de traitement informatique et l’Intelligence Artificielle ont renforcé la composante sécurité des bâtiments. La vigilance devra restée présente sur la compatibilité des applications et des équipements installés (protocoles ouverts/fermés) et la définition de l’architecture de sécurité centralisée/décentralisée (murs, interactions électromagnétiques, énergies, installation, ...). Une attention toute particulière devra porter sur les mesures efficaces de cybersécurité pour protéger ces systèmes de domotique, reliés à internet, qui demeurent très vulnérables.
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